SYNDICAT DES ARTISTES-INTERPRÈTES ET ENSEIGNANTS DE LA MUSIQUE, DE LA DANSE, DES ARTS DRAMATIQUES, ET AUTRES MÉTIERS CONNEXES DU SPECTACLE

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Rapport Guillot

Enfin un rapport qui met l’accent sur les professionnels et non pas sur les amateurs comme nous avons pu le constater dans le rapport sur le spectacle vivant donné à lire par Jérôme BOUE directeur de la DMDTS amateur.

Ce rapport essaie d’analyser nos professions avec des chiffres provenant de la Caisse des congés spectacle. Il remarque comme Monsieur Charpillon l’augmentation des salariés déclarés de notre secteur. Cette augmentation est due pour l’essentiel aux critères rédhibitoires (photocopies des fiches de salaires) de la SPEDIDAM et de l’ADAMI concernant l’octroi des aides au spectacle vivant, à la formation et à la création.

L’analyse de notre secteur à partir de la moitié de son rapport jusqu’à la fin est positive pour nos professions.

Il remarque que le protocole du 26 juin en dehors d’avoir déstabiliser notre secteur, n’a pas donné le résultat escompté réduction du déficit des annexes VIII et X ). La profession s’est appauvrie et précarisée, 36 % des artistes ettechniciens indemnisés ont un salaire annuel inférieur à un demi-Smic. Et fin 2002, plus de la moitié des indemnisés (54 %) avaient déclaré moins de 600 heures de travail par an. Un sujet que nous allons combattre est la volonté toujours manifestée de considérer seulement comme professionnels les artistes qui sont couverts par une convention collective.

Lieux d’intervention des artistes de la musique non couvert par une convention collective :

Soirée Politique, Secteur d’activité des artistes de la musique :Arènes (Corridas), Bals sous chapiteau, Bateaux Mouche, Cabarets, cafés-théâtre, Campings, Carnavals, Cirques (chapiteau), Cirques (fixes), Comités d’entreprise, Concerts dans les écoles de variété, Cours de danse, Dancings,Défilés de mode, Discomobiles, Discothèques, Ecoles de musique /
associations, Ecoles de musique / conservatoires, Eglises, temples, synagogues, Festivals classiques, Festivals de chansons, Festivals de danse,Festivals de musique contemporaine, Festivals de musique traditionnelle,Festivals de jazz, Fêtes de village, Grandes surfaces, Habitations(concerts), Home studio, Hôpitaux, Hôtels, Kermesses, Kiosques à musique,Métro RATP, MJC, Musique à l’école – animation scolaire,,Musique militaire,Opéras, Parcs de loisirs, Petites salles, Prisons, Pubs / cafés musique,Quinzaine commerciale, Radios,
Restaurants, Salles classiques (grandes),Salles de variété (grandes), Salles des fêtes, Salles mises à la disposition par la mairie, Salles polyvalentes, Salles spécialisées Classique, Salles spécialisées variétés, Scènes nationales, Spectacles de danse, Spectacles de rue, Spectacles son et lumière (ex.Puy du fou), Stades, Stages, Studios privés pour l’audiovisuel, Studios privés pour enregistrement phonographe,Studios privés pour enregistrement films, Studios privés pour la publicité,Télévision, Radios, Théâtres, Villages vacances Et plus généralement dans tous les lieux souhaités par les citoyens, surtout à l’occasion de fêtes comme par exemple la fête de la musique, les sapins de noël etc…
Selon le ministre, sur 2 110 demandes, environ 1 700 ont déjà été acceptées. Le ministre s’exprimera devant l’Assemblée nationale le 9 décembre lors d’un débat sur l’avenir du spectacle vivant.
Il a d’ores et déjà précisé mercredi matin qu’il était favorable, dans le futur système, au retour à la « date anniversaire », comme le demandent les opposants au protocole.
Le ministère de la Culture, n’a toujours pas retrouvé une crédibilité auprès des professionnels.